Cette Charte contractuelle n’est pas un modèle-type, mais un aide-mémoire le plus exhaustif que possible destiné à aider le scénographe de spectacle dans l’établissement d’un Contrat d’engagement. Il peut être bien sûr adapté en fonction de la situation dans le cadre de la négociation avec l’employeur. Bien sûr, il s’agit aussi de se reporter au code du travail et à la Convention collective du SYNDEAC.

En janvier 2024, l'UDS a établi plusieurs modèles de contrats de travail et de contrats de cession de droit : décor, costume, lumière, reprenant le double statut du scénographe :
Elle/il est un salarié mentionné dans les conventions collectives du spectacle.
Elle/il est artiste-auteur lorsque sa proposition est une création de forme originale.

Le/s « corps divers » sont le thème central des activités de Circostrada qui se sont déroulées entre septembre 2022 et août 2023, afin de chercher et contribuer à «explorer, promouvoir et adopter des cadres et des pratiques socialement plus inclusifs ». Avec cette publication, les auteurs ont voulu donner de l'espace à une multiplicité de voix et partager quelques éléments de réflexion, tout en résumant une partie des discussions qui ont eu lieu pendant les activités Diverse body/ies.
Cette publication contient également la "Charte de la diversité de Circostrada", qui est le résultat d'un processus collectif de près d'un an entre les membres du comité interne de Diverse Body/ies, l'équipe de coordination de Circostrada et des experts externes travaillant autour des questions d'inclusion, de justice, d'équité et d'accessibilité dans les arts.

L’activité d’entrepreneur de spectacles est réglementée de façon précise. Les visées de cette réglementation sont multiples : → Protéger l’artiste et les autres professionnels du spectacle vivant, en leur donnant le statut de salarié. → Rémunérer les auteurs. → Garantir le développement durable de ce secteur économique. → Créer des conditions propices à la création artistique. Employeurs et salariés recherchent le même objectif : développer et promouvoir une activité culturelle. Ce vademecum s’adresse d’abord à eux.

Après avoir consacré en juillet 2021 une étude à la perception du spectacle vivant, le pass Culture vient d’en publier une nouvelle qui concerne cette fois les pratiques des utilisateurs du dispositif. Réalisée avec trois structures partenaires du pass (la MC93 de Bobigny, le TAP de Poitiers et le TNB de Rennes) sur la base des données d’utilisation de l’application arrêtées à septembre 2022, d’un questionnaire en ligne diffusé auprès de 1 050 détenteurs du pass (âgés de 18 à 20 ans) et de cinq focus groupes, elle visait à identifier les moyens de susciter la première expérience en autonomie et à caractériser les liens entre pratique individuelle et collective.

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette enquête centrée sur l’ensemble des offres proposées par le Pass dans le domaine du spectacle vivant (abonnement, représentations et festivals).

Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Culture, a confié en octobre 2020 à Caroline SONRIER, Directrice de l’Opéra de Lille, une mission sur la politique de l’art lyrique en France, réalisée avec le concours d’Emmanuel QUINCHEZ.

Cette étude s’est construite en associant l’ensemble des professions et acteurs du secteur de l’écosystème lyrique autour d’une commission, de groupes de travail ainsi que d’auditions. Elle dresse un état des lieux inédit du secteur lyrique en France, de ses évolutions récentes et des enjeux actuels et à venir.

Ce diagnostic action s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu entre le ministère du travail (DGEFP), le secteur du spectacle vivant (la CPNEF-SV et les organisations d’employeurs et de salariés) et l’Afdas (opérateur de compétences). Les résultats de cette étude permettent de proposer des mesures de soutien aux activités et à l’emploi dans le contexte de crise sanitaire, sociale et économique créée par la pandémie de Covid-2019.
Ce diagnostic action est conduit dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences dont l’objectif est d’accompagner les démarches de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) des branches professionnelles afin de développer les compétences et sécuriser les parcours professionnels.
Les travaux sont pilotés par la DGEFP, la CPNEF-SV et l’Afdas. Ils sont réalisés par KYU Associés.

Si elle a eu pour terrain d’investigation le champ chorégraphique, cette étude a vocation à s’adresser plus largement au spectacle vivant et aux arts visuels.

Beaucoup a déjà été dit sur le sujet des relations entre art, culture et numérique et ce document ne prétend pas à l’exhaustivité. La singularité de cette démarche tient au fait qu'elle a été construite avec un partenaire peu attendu sur cette question, au fait à la fois des enjeux numériques et artistiques, et sur la base d’une méthodologie très pragmatique assez atypique dans ce genre de projet.

L’étude a été conçue en recherchant un équilibre dans le ton et le contenu (généraliste tout en s’appuyant sur des cas concrets) afin d'intéresser en premier lieu les directions des structures culturelles, et non des spécialistes.

Elle décline les enjeux suivants :

Expérimenter pour conquérir de nouveaux publics
Vers un renouveau du parcours utilisateur
Renforcer les missions artistiques et culturelles par le numérique
Repenser le rapport entre l’œuvre et la communication
Un nouveau lieu de création à inventer
Construire une pensée globale.
Ce travail a été pensé comme l’amorce d’un dialogue avec les professionnels du champ de la création artistique sur l’enjeu de l’identité et de la stratégie numériques des structures culturelles. Ce dialogue prendra place dans le cadre de la collaboration engagée entre le ministère de la Culture / Direction générale de la création artistique et TMNlab.