Le 23 septembre dernier, l’équipe de Cultureveille s’est rendue à l’Assemblée Générale du PRODISS, syndicat du spectacle musical et de variété. L’occasion de rencontrer et d’interviewer les producteurs, diffuseurs, exploitants de salles et de festivals qui représentent la chaîne de création et de diffusion d’un spectacle. Chaque invité sur le plateau média de Cultureveille a pu revenir sur les sujets qui font l’actualité du secteur : le Centre National de la Musique, les tendances de l’innovation, l’international, les dynamiques de concentration, le marché noir de la billetterie, les enjeux clefs de la filière en cette rentrée, les évolutions du métier de producteur de spectacles, et surtout la passion qui les anime au quotidien.

L’enthousiasme particulier et nécessaire au montage d’un spectacle ne doit pas conduire à ignorer les difficultés à surmonter si l’on veut que son projet aboutisse dans les meilleures
conditions. Avant de se lancer, il est notamment important de connaître les démarches qu’implique la création d’un spectacle professionnel pour éviter les désagréments liés à une mauvaise gestion. Ce travail administratif peut être plus ou moins important selon le projet et les choix de gestion, mais il est incontournable et ne doit pas être négligé.

Présentation générale

Données activités

Programmation permanente
Les programmateurs avec lieu
Les programmateurs avec lieu et ayant une activité de production
Les autres programmateurs permanents

Manifestations
Les organisateurs de festivals
Les programmateurs de spectacle

Production artistique
Les grandes structures de production
Les ensembles, compagnies indépendantes et structures de production

Formation
L’enseignement spécialisé
L’enseignement supérieur habilité par le Ministère de la Culture
La formation universitaire

Données socio-économiques

Les Financements publics du spectacle
Un secteur particulièrement soutenu
Les disciplines et les activités soutenues

Emploi

Faut-il une autorisation de travail ? Quelles données sont à prendre en compte avant de négocier le cachet global d’un artiste ? Est-ce un risque de travailler avec un artiste indépendant ? Quels documents sont à remettre ?... Autant de questions fondamentales à se poser en amont d’une production avec des artistes étrangers. Venez bénéficier des réponses et des conseils pratiques d’Emilie Le Thoër, juriste au sein du cabinet GMBA Baker Tilly, spécialisé dans l’accompagnement des professionnels du secteur artistique et culturel.

Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Bandcamp… Les outils à disposition des artistes pour exister en ligne, trouver son public et constituer sa fanbase sont nombreux. Et il est facile de se perdre dans la jungle des plateformes, des offres de startups, et tomber dans l’obsession de la recherche du like et du follower à tout prix. Au point de perdre de vue l’essentiel : l’artiste est avant tout un créateur, pas un marketeur. À l’occasion de la sortie prochaine d’un nouveau guide pratique sur l’artiste, le numérique et la musique, petit tour d’horizon de ce qu’il faut savoir pour être efficace et ne pas y passer trop de temps.

Artiste-associé, compagnonnage, résidence longue..., de plus en plus de lieux de spectacle vivant accueillent en leurs murs des artistes de façon pluriannuelle.
En 2014, l'Onda menait une étude sur Les Pratiques de production et de diffusion de spectacles des compagnies subventionnées. Les partenariats au long cours y apparaissaient comme une voie d'accès privilégiée à des ressources indispensables pour les équipes artistiques (moyens matériels et techniques, apports en coproduction, opportunités de diffusion). Mais ils se révélaient aussi proposer des espaces de collaboration où se tissent des relations plus sereines et symétriques entre opérateurs.
Avec cette nouvelle étude, l'Onda a entrepris de dresser un état des lieux à l'échelon national de ces pratiques. Ce travail, mené parallèlement auprès des équipes artistiques et des lieux, met à jour les plus-values des résidences au long cours et vise ainsi à contribuer à une réflexion sur les opportunités d'une plus grande solidarité structurelle dans le secteur.

Bien que plus confidentiel que certains autres secteurs culturels soutenus plus fortement par la puissance publique, le secteur des arts visuels représente un poids important dans l’économie culturelle générale. Des chiffres au plan national de France Creative indique en effet que les «arts graphiques et plastiques » en France représente près de 20 millions d’euros de chiffres d’affaires pour près de 300 000 emplois. Ce secteur serait le premier employeur parmis les industries culturelles, attirant à lui seul 19% du mécénat global. L’achat en ligne d’œuvres d’art ne cesse d’augmenter, tout comme la fréquentation des musées avec 56 millions d’entrées en 2010. De nombreuses œuvres artistiques sont vendues à l’étranger, ce qui positionne la France à la 4ème position du marché des arts plastiques et graphiques. Ce secteur plus spécifique du marché de l’art représente quant à lui 50 000 emplois1.La région PACA, héritière d’une riche histoire de l’art contemporain français avec l’émergence de plusieurs courants dans le Sud de la France, et le passage marquant d’artistes de renoms, est un territoire qui regroupe aujourd’hui de nombreuses initiatives pour les arts visuels, en nombre d’artistes, de galeries, de lieux associatifs, de centres d’arts et d’écoles reconnues. Sans être devenu pour autant une « centralité » pour l’art contemporain en France ou en Europe, et tout ayant un volume d’acteurs et d’activités relativement circonscrit par rapport à d’autres secteurs culturels, la région PACA compte des atouts indéniables, notamment sur le plan de la formation supérieure;