Le Centre national de la musique publie ce matin les données 2023 sur l'économie du live (festivals, salles de concert, dans les musiques dites actuelles, l'humour et les cabarets...), conformément à sa mission d'observation et d'analyse de l'économie de la musique.

Il y a de formidables nouvelles : le niveau de billetterie - record absolu - à 1,4 milliard d'euros de recettes pour 66 000 représentations payantes, dont plus d'un quart dans l'humour et pour plus du tiers de la fréquentation dans le pop-rock-variété-métal, le rap représentant 4% des dates et 13% des recettes. Ce paysage est celui de la diversité : 60% des représentations sont données dans des salles de moins de 200 places, partout sur le territoire.

Mais il y a aussi des fragilités très nettes, avec une forte inflation des dépenses (notamment artistiques et techniques), des annulations de dates notamment pour des motifs économiques ou du fait d'aléas climatiques, en particulier pour les festivals. Malgré une progression importante de la fréquentation et du chiffre d’affaires de billetterie, deux tiers des festivals n’atteignent pas l’équilibre au sein du panel observé et plus leur budget est modeste, plus lourdes sont les difficultés. Il y a là une véritable hypothèque pour l'avenir à laquelle il va falloir prêter attention.

Cycle des Hautes Etudes de la Culture
Session 22-23 : "Les temps de la culture"
Synthèse du Rapport du Groupe 7


Afin de repenser le temps des publics dans les rythmes de programmation, le rapport s’appuie sur plusieurs alternatives et pistes d’action.

- Faire des institutions culturelles un prolongement de l’espace public, en cherchant à gommer les frontières symboliques du dedans et du dehors, du temps culturel et du temps du public, en diversifiant les activités et au sein des équipements, et en construisant la programmation comme élément d’une expérience globale.

- Optimiser les temps des publics et faciliter la sortie culturelle (horaires adaptés, facilitation de la réservation, activités hors les murs).

- Améliorer la lisibilité de l’offre culturelle sur une année, l’inscrire dans le contexte d’un territoire et améliorer les moyens pour les publics d’inclure la pratique culturelle dans leurs emplois du temps.

- Décélérer l’offre programmatique en réduisant le nombre de grands projets et en rallongeant leur durée, et en ponctuant ces grands projets par des rendez-vous festifs et conviviaux.

- Favoriser la co-construction programmatique avec les artistes et penser de nouvelles modalités de diffusion de la création artistique pour respecter un temps long.

De nombreux chiffres circulaient concernant la diffusion des œuvres chorégraphiques en France sans que l’on puisse les vérifier ou les confirmer. Pour en finir avec les idées reçues, il semblait nécessaire de faire un état de la diffusion de la danse en France.

Afin de mettre en œuvre une étude sur le sujet, l’Onda (Office national de diffusion artistique), en partenariat avec la DGCA – ministère de la Culture (délégation danse, inspection danse), a réuni au sein d’un comité de pilotage les partenaires du secteur : la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), le Centre national de la danse (CN D), l’Association des Centres chorégraphiques nationaux (ACCN), l’Association des Centres de développement chorégraphiques (A-CDCN), le Syndicat des entreprises artistiques et cultures (Syndeac), le Syndicat National des Scènes Publiques (SNSP) et Arcadi Île-de-France.

Présentation de l'Onda / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Présentation de la Spedidam / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

L'ensemble baroque Les Ombres / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Les aides en région / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Les aides au déplacement à l'étranger / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Les outils de communication / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Les réseaux / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Critères de sélection pour les aides de l'Onda / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Le service conseil de la Spedidam / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Le service conseil de l'Onda / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Pour finir... / avec Adrien Chiquet, Louis Grangé, François Lubrano, intervenants

Catherine Dutheil-Pessin, sociologue de la culture, professeure à l’université de Grenoble, et François Ribac, compositeur et sociologue, maître de conférences à l’université de Bourgogne-Franche-Comté, publient aux éditions La Dispute La Fabrique de la Programmation Culturelle. Le livre est né au terme d’une étude menée auprès d’un panel de programmateurs issus d’institutions culturelles reconnues ainsi que de lieux plus petits, mais à la non moindre influence.

Le spectacle vivant existe aussi en dehors des salles de spectacles. Entreprises, particuliers, maisons de retraite, hôpitaux… De manière occasionnelle, ces structures ou personnes font appel à des artistes. C’est aussi l’occasion pour les artistes de rencontrer leur public et d’ajouter des dates à leur agenda. Et puisqu’un particulier ou une entreprise n’a pas nécessairement un carnet d’adresses fourni dans ce domaine, des startups ont investi ce créneau et proposent de mettre en relation artistes et organisateurs de spectacles occasionnels. Zoom sur ces nouvelles places de marché.

Le Centre national de la chanson des variétés et du jazz (CNV) a présenté ce jeudi 27 septembre la 13ème édition des chiffres de la diffusion des spectacles de variétés et de musiques actuelles, statistiques issues du traitement des déclarations de taxe sur les spectacles que l’établissement perçoit.



CHIFFRES CLÉS 2017




Plus de 4 000 déclarants
65 420 représentations payantes +4%
404 entrées par représentation en moyenne +5%
26,4M d’entrées payantes +9%
35€ de prix moyen du billet +5%
930M€ de recettes de billetterie +15%

Alors que la France jouit d’un maillage de salles et d’équipements très conséquent, sans doute sans réel équivalent en Europe - entre les scènes nationales, les scènes conventionnées, les théâtres de ville, les lieux labellisés SMAC, les festivals, les lieux privés, les bars… - les artistes de jazz et de musiques improvisées rencontrent trop de difficultés à jouer leurs musiques, à rencontrer les publics. Ils sont pourtant chaque année de plus en plus nombreux, particulièrement bien formés, grâce aux politiques publiques menées depuis une trentaine d’années au sein des conservatoires, des écoles de musique et des écoles associatives.

Présentation générale

Données activités

Programmation permanente
Les programmateurs avec lieu
Les programmateurs avec lieu et ayant une activité de production
Les autres programmateurs permanents

Manifestations
Les organisateurs de festivals
Les programmateurs de spectacle

Production artistique
Les grandes structures de production
Les ensembles, compagnies indépendantes et structures de production

Formation
L’enseignement spécialisé
L’enseignement supérieur habilité par le Ministère de la Culture
La formation universitaire

Données socio-économiques

Les Financements publics du spectacle
Un secteur particulièrement soutenu
Les disciplines et les activités soutenues

Emploi