Cette étude est la première version d’un référentiel d’action pour favoriser la coopération au service de la transition, en accord avec la démarche de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), qui progresse dans un système d’allers-retours constants entre l’expérience située et l’élaboration de concepts et de méthodologies d’action.

Le référentiel de l’EFC, développé par le Laboratoire d’intervention et de recherche ATEMIS3 et aujourd’hui reconnu par l’ADEME4, offre une grille d’analyse qui permet de relier les enjeux de transformation requis par le défi écologique aux réalités des structures et des territoires, en mobilisant différents champs disciplinaires des sciences humaines et sociales.

L'approche de la transition écologique à partir de la coopération est triple :
- par la définition de la coopération mobilisée, développée au début de ce document, en lien avec l’économie
de la fonctionnalité et de la coopération ;
- par l’enjeu posé de soutenir les trajectoires de transition écologique des structures culturelles ;
- par l’approche à partir des structures pour ensuite penser des modes de coopération élargis à l’échelle
du territoire.

es imaginaires façonnent nos visions du monde, ils conditionnent nos manières d’être, de penser et d’agir. Or aujourd’hui, le récit dominant – à l’origine de nos modes de vie moderne – valorise compétition, individualisme et croissance. Cette conception met en péril l’habitabilité de la planète. En parallèle, la plupart des fictions futuristes campent un scénario catastrophe dans lequel l’environnement a été dévasté. Ces représentations apocalyptiques paralysent l’envie d’agir. Comment faire évoluer nos imaginaires pour changer notre relation au vivant ? En quoi les acteurs culturels ont-ils un important à jouer dans la transformation des récits ? Suffit-il de partager de nouvelles histoires inspirantes pour changer nos modes de vie ? Jules Colé, co-auteur de l’étude Des récits et des actes pour l’ADEME partage ses hypothèses avec l’Observatoire.

En 2022, à l’occasion du Congrès de l’Association Française de Sémiotique (AFS), qui s’est tenu à Limoges, c'était la première fois que les sciences du sens ont pris à bras-le-corps les questionnements que ces transitions contemporaines posent à la fois en termes d’enjeux sociétaux et d’actualisation des modèles sémiotiques aptes à les décrire. Ainsi, dans ces actes, c’est la capacité de ces derniers de s’ériger en modèles généraux de compréhension de phénomènes - mettant à l'honneur l’hétérogénéité et l’étirement de certaines des catégories héritées de la tradition structuraliste - qui est non pas mise en perspective mais, précisément, en transition.
L’enjeu de ce dossier est donc de restituer une vue synchronique et diversifiée sur la multiplicité d’objets et d’outils qui sont autant de modes d’interrogation, de production et de réception des sémioses d’aujourd’hui.

Ce rapport montre la manière dont l’urgence de la transition écologique vient affecter l’engagement citoyen en France, et plus particulièrement l’engagement associatif.

5 grandes thématiques y sont abordées :

• l’intégration en cours des pratiques écologiques au sein des modèles associatifs
• le potentiel des associations en matière d’innovations au service d’une "transition juste"
• les enjeux des coopérations inter-associatives sur le sujet
• le rôle des associations dans l’élaboration du cadre juridique pour la transition écologique
• les évolutions du partenariat entre les citoyens, associations et secteur public dans ce domaine
Retrouvez le rapport complet

Soutenu par le Ministère de la Culture, le Guide du foncier culturel est un outil à destination des lieux intermédiaires et tiers-lieux culturels qui s’engagent dans la pérennisation de leur bâtiment, ainsi que des collectivités territoriales. Il présente les enjeux et les leviers sur lesquels les acteur·ices culturel·les et les collectivités peuvent s’appuyer pour préserver nos lieux.

Ce guide se décline autour de trois grandes thématiques :
▸ Pourquoi acheter collectivement ?
▸ Le chemin de la maitrise foncière des lieux culturels
▸10 recommandations de politiques publiques

Multi-entrées, il se compose d'outils, de fiches pratiques et d'illustrations pédagogiques mobilisables en fonction des questions que se posent les lieux : éléments de négociation avec les financeurs et les collectivités territoriales, outils de mise en récit, ingénierie pour la transition écologique du bâtiment, structuration juridique de la propriété foncière.

Culture et Recherche n°146, printemps-été 2024, 160 pages

Après le précédent numéro (n°145 - décembre 2023) de Culture & Recherche, dédié à la création artistique face à l’urgence écologique, ce deuxième volet est consacré aux défis environnementaux de la recherche culturelle. Il en présente les différentes productions qui traduisent une attention renouvelée aux écosystèmes pour une cartographie écologique et humaine.

Au cœur du plus grand défi jamais affronté par l’Humanité, les communautés scientifiques inscrivent l’écologie non seulement comme objet propre de recherche, mais aussi comme une nouvelle forme d’humanisme, un engagement tourné vers la réitération de l’habitabilité de la Terre.
Les chercheurs et chercheuses investissent les domaines pluriels des patrimoines (archéologie, archives, monuments historiques, musées…), de l’architecture, des bibliothèques, des industries culturelles créatives, des langues, du tourisme. Tous et toutes mobilisent des capacités à s’impliquer.

L’approche proposée dans ce numéro suit trois trajectoires :

étendre l’inscription de l’écologie dans les politiques publiques de la recherche ;
soutenir-concilier-réassurer pour une meilleure prévisibilité ;
acquérir et maîtriser de nouvelles connaissances.
Toutes ces approches tentent de répondre à la mise en protection de ce qui fait « Culture commune », ce à quoi nous tenons.
La recherche culturelle investit aujourd’hui un espace-temps complexe : l’ère de la « transition écologique » est en train de devenir une « culture des transitions ».

La Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC) et la Région Sud se sont associées pour faire face au défi de l'atténuation des impacts environnementaux de la culture. Elles proposent pour cela un pacte d'engagement régional qui agrège les démarches existantes, au niveau local, comme national et fournissent aux acteur·rices les outils utiles pour engager leur transition. Pour l'élaborer, une vaste concertation a été menée, pendant 3 mois, dans l'ensemble des départements. Ce sont les enjeux de cette démarche partenariale qui sera présentée en lien avec les engagements portés par le COFEES (Collectif des festivals éco-responsables et solidaires en Région Sud) et les acteur·rices associé·es dans cette transition écologique.