Aux côtés du suivi des modules, les auditrices et auditeurs du CHEC, répartis en plusieurs groupes et accompagnés d’une référente ou d'un référent, s’engagent dans un travail collectif portant sur un enjeu de politiques publiques culturelles, sur un sujet en lien avec la thématique transversale annuelle. La composition des groupes reflète la diversité des parcours et fonctions que l’on retrouve dans la session.
Groupe 2 de la session 23-24, “Espace Public et culture”

Vous êtes un artiste, un professionnel du secteur de la création ? Vous vous demandez comment tenir compte des enjeux écologiques dans vos activités ? Le Cadre d’action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ), conçu par le ministère de la Culture, est un outil pensé pour vous accompagner dans cette démarche. Il est obligatoire pour les structures ayant signé un document de contractualisation de trois ans ou plus mais est également accessible à toutes celles du secteur de la création artistique.

Depuis janvier 2022, une partie du montant attribué à chaque jeune par le pass Culture est affecté aux établissements scolaires (collèges et lycées) pour le financement d’activités relevant de l’éducation artistique et culturelle (c’est ce qu’on appelle la « part collective du pass Culture »). L’accès à la part collective du pass Culture est conditionné à l’usage de l’application Adage (application dédiée à la généralisation de l’éducation artistique et culturelle [EAC]) qui recense tous les projets financés de cette manière. Durant l’année scolaire 2022-2023, la part collective a permis de financer plus de 60 000 activités telles que des visites de musées, des spectacles, des concerts, des projections cinématographiques, des rencontres avec des artistes ou des ateliers de pratique artistique.
Combien d’établissements scolaires ont eu recours à ce dispositif ? Quels types d’activités ont été financés ? Qui sont les enseignants et les référents culture qui prennent en charge ces activités ? Quelle part du budget alloué par établissement a finalement été dépensée ?
Les données collectées par Adage apportent des réponses à ces
questions et les résultats concernant la première année de mise en œuvre serviront de base de comparaison pour les études ultérieures.

Soutenu par le Ministère de la Culture, le Guide du foncier culturel est un outil à destination des lieux intermédiaires et tiers-lieux culturels qui s’engagent dans la pérennisation de leur bâtiment, ainsi que des collectivités territoriales. Il présente les enjeux et les leviers sur lesquels les acteur·ices culturel·les et les collectivités peuvent s’appuyer pour préserver nos lieux.

Ce guide se décline autour de trois grandes thématiques :
▸ Pourquoi acheter collectivement ?
▸ Le chemin de la maitrise foncière des lieux culturels
▸10 recommandations de politiques publiques

Multi-entrées, il se compose d'outils, de fiches pratiques et d'illustrations pédagogiques mobilisables en fonction des questions que se posent les lieux : éléments de négociation avec les financeurs et les collectivités territoriales, outils de mise en récit, ingénierie pour la transition écologique du bâtiment, structuration juridique de la propriété foncière.

Comment accompagner les acteurs culturels face aux défis du numérique ? C’est la question que s’est posé le ministère dans le cadre d’une démarche globale visant à responsabiliser et aider chaque équipe et chaque établissement dans la construction de sa propre stratégie numérique. Une démarche prospective et participative a ainsi été mise en place pour répondre à différentes problématiques très actuelles, la protection de l’environnement et le développement des intelligences artificielles notamment. À l’issue de ce travail, un cadre d'analyse global est proposé aux acteurs. Il s'accompagne d'un engagement du ministère sur la mise en œuvre de huit actions clés.

Culture et Recherche n°146, printemps-été 2024, 160 pages

Après le précédent numéro (n°145 - décembre 2023) de Culture & Recherche, dédié à la création artistique face à l’urgence écologique, ce deuxième volet est consacré aux défis environnementaux de la recherche culturelle. Il en présente les différentes productions qui traduisent une attention renouvelée aux écosystèmes pour une cartographie écologique et humaine.

Au cœur du plus grand défi jamais affronté par l’Humanité, les communautés scientifiques inscrivent l’écologie non seulement comme objet propre de recherche, mais aussi comme une nouvelle forme d’humanisme, un engagement tourné vers la réitération de l’habitabilité de la Terre.
Les chercheurs et chercheuses investissent les domaines pluriels des patrimoines (archéologie, archives, monuments historiques, musées…), de l’architecture, des bibliothèques, des industries culturelles créatives, des langues, du tourisme. Tous et toutes mobilisent des capacités à s’impliquer.

L’approche proposée dans ce numéro suit trois trajectoires :

étendre l’inscription de l’écologie dans les politiques publiques de la recherche ;
soutenir-concilier-réassurer pour une meilleure prévisibilité ;
acquérir et maîtriser de nouvelles connaissances.
Toutes ces approches tentent de répondre à la mise en protection de ce qui fait « Culture commune », ce à quoi nous tenons.
La recherche culturelle investit aujourd’hui un espace-temps complexe : l’ère de la « transition écologique » est en train de devenir une « culture des transitions ».