L’entrepreneuriat collectif dans le secteur du spectacle vivant est traversé par les mêmes questionnements que l’entrepreneuriat culturel individuel : les porteurs de projet doivent trouver une forme d’organisation permettant la mise en œuvre d’activités qui ne sont pas strictement économiques tout en assurant leur viabilité économique.

Ces projets d’entrepreneuriat collectif se situent donc fréquemment dans le champ de l’économie sociale et solidaire (associations ou coopératives), bien qu’il existe également des structures sous forme de sociétés commerciales.

Le champ du spectacle vivant recouvre de nombreuses activités : celles-ci peuvent être exercées de façon isolée (indépendantes les unes des autres) : la création/production/diffusion de spectacles, l’organisation d’événements, la gestion d’un lieu de spectacle ou d’un lieu hybride… Mais elles sont le plus souvent accompagnées d’activités complémentaires autour de l’activité principale : formation aux métiers du spectacle, ateliers de pratique artistique, action de médiation artistique, voire des activités annexes, comme la restauration, par exemple.

Ce pas à pas proposé par Auvergne Rhône-Alpes Spectacle Vivant détaille les étapes de la réflexion autour du statut juridique, de l'idée à la création : quel modèle socio-économique ? Quelle gouvernance pour son projet ? Quelle lucrativité ? Quelle fiscalité ? Quel choix de statut ? Est-il possible d'adapter son cadre juridique, de le transformer, de le faire évoluer ?

La 3ème rencontre sur la prévention des risques dans le spectacle vivant s’est déroulée le 18 juin 2021 dans le cadre du festival les Nuits de Fourvière. À l’initiative de la DREETS Auvergne-Rhône-Alpes, de Thalie Santé (anciennement CMB), de l’AST Grand Lyon, d’Auvergne-RhôneAlpes Spectacle Vivant et des Nuits de Fourvière, cette journée a réuni 200 professionnels en distanciel et présentiel pour réinventer le travail. En effet, la crise sanitaire a fait émerger des questionnements et espoirs sur le « monde d’après ». Et si, malgré les difficultés, ce contexte inédit était l’occasion de revoir les postures professionnelles afin d’éclairer autrement le monde du travail ? Interroger avec lucidité les pratiques, renouveler les grilles de lecture et les
outils… S’adapter au présent, poser, à notre échelle, les bases d’un « monde professionnel d’après », plus efficace, motivant et en adéquation avec son temps. Telles étaient les ambitions de cette rencontre professionnelle

Le besoin de coopérer entre les territoires a toujours existé et il ne se limite pas aux frontières administratives de ces derniers. Les communes notamment ont particulièrement besoin de coopérer, car leur proximité les place devant des préoccupations convergentes. Par exemple, comment construire un pont entre deux communes séparées par une rivière, si l’une et l’autre ne
s’entendent pas sur le financement de ce pont et son emplacement ? Les contraintes locales rappellent à leurs habitants le besoin qu’ils ont de travailler avec leur voisin.
Née de cette pensée, la structuration juridique de l’intercommunalité est allée de pair avec une montée en puissance de ses compétences. Sur le plan culturel, la loi n’oblige pas tous les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à intervenir, mais la majorité
d’entre eux ont choisi de se doter de compétences en la matière.

Les territoires ruraux connaissent en France un regain démographique fondé pour l’essentiel sur un solde migratoire positif. Si cette tendance reste à nuancer selon les différentes typologies de ruralités, l’arrivée de nouvelles populations pose ainsi la question de la cohésion sociale et territoriale. L’accueil de nouveaux et nouvelles habitant·es peut être le socle de nouvelles politiques de développement territorial. C’est également un levier essentiel pour régénérer l’économie puisque 70% des richesses proviennent de l’économie résidentielle (richesses et emplois produits localement pour le quotidien des habitant·es). Mais faire de la place et savoir accueillir « l’autre » ne se décrète pas. Cela s’organise, cela se cultive. Comment rendre le territoire vivant, ouvert et désirable à la fois pour les populations résidentes et pour celles qui aimeraient venir s’y installer ? Car pour qu’un « pays » soit habité, il faut qu’il soit habitable ! Et la culture y joue un rôle prépondérant.

De nombreuses collectivités publiques ont une programmation culturelle relevant des différents champs artistiques : spectacle vivant, livre, arts plastiques et visuels… Elles sont ainsi confrontées à la diversité des statuts professionnels, des formes de rémunération et à la nécessaire connaissance des réglementations à respecter. Cette fiche a pour but de présenter les différentes modes de rémunération, de contractualisation et leur cadre d’application dans les champs artistiques.

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