La coconstruction des politiques publiques est devenue le leitmotiv de nombreux débats, notamment en matière de politiques culturelles. Mais que recouvre exactement ce mot ? Quelles sont les tensions et problématiques suscitées par ce mode d’action politique encore expérimental ? Ces questions étaient au cœur d’une table ronde consacrée à ce thème lors de la dernière édition de POP MIND organisée à l’initiative de l’UFISC et du CRID à Rennes du 13 au 15 mai 2024.

Soutenu par le Ministère de la Culture, le Guide du foncier culturel est un outil à destination des lieux intermédiaires et tiers-lieux culturels qui s’engagent dans la pérennisation de leur bâtiment, ainsi que des collectivités territoriales. Il présente les enjeux et les leviers sur lesquels les acteur·ices culturel·les et les collectivités peuvent s’appuyer pour préserver nos lieux.

Ce guide se décline autour de trois grandes thématiques :
▸ Pourquoi acheter collectivement ?
▸ Le chemin de la maitrise foncière des lieux culturels
▸10 recommandations de politiques publiques

Multi-entrées, il se compose d'outils, de fiches pratiques et d'illustrations pédagogiques mobilisables en fonction des questions que se posent les lieux : éléments de négociation avec les financeurs et les collectivités territoriales, outils de mise en récit, ingénierie pour la transition écologique du bâtiment, structuration juridique de la propriété foncière.

Les territoires ruraux connaissent en France un regain démographique fondé pour l’essentiel sur un solde migratoire positif. Si cette tendance reste à nuancer selon les différentes typologies de ruralités, l’arrivée de nouvelles populations pose ainsi la question de la cohésion sociale et territoriale. L’accueil de nouveaux et nouvelles habitant·es peut être le socle de nouvelles politiques de développement territorial. C’est également un levier essentiel pour régénérer l’économie puisque 70% des richesses proviennent de l’économie résidentielle (richesses et emplois produits localement pour le quotidien des habitant·es). Mais faire de la place et savoir accueillir « l’autre » ne se décrète pas. Cela s’organise, cela se cultive. Comment rendre le territoire vivant, ouvert et désirable à la fois pour les populations résidentes et pour celles qui aimeraient venir s’y installer ? Car pour qu’un « pays » soit habité, il faut qu’il soit habitable ! Et la culture y joue un rôle prépondérant.