Comment accompagner la diversité de l’expression culturelle sur le territoire des Pyrénées-Atlantiques ? Dans cet épisode du podcast du LUCAS, Raphaël Besson s'entretient avec avec des intervenants engagés dans la promotion de la culture basque et béarnaise au sein des politiques culturelles. Les droits culturels s'incarnent sur ces territoires ; ils sont vivants sans être formalisés. Certains le considèrent comme un laboratoire d’expression des droits culturels.

Les 20 et 21 octobre 2022 à Sète, se tenaient les 6e Assises nationales des directeurs et directrices des affaires culturelles (DAC) avec pour fil rouge « De la transformation de la culture à la culture de la transformation ». Durant cet événement, l’Observatoire des politiques culturelles a conçu, en partenariat avec la Fédération nationale des associations de DAC (FNADAC), un médialab destiné à restituer les grands axes des débats via des reportages, des interviews vidéo et des podcasts.

Une véritable « tiers-lieu mania » s’est emparée de l’action publique, notamment dans le domaine de la culture. État et collectivités territoriales s’efforcent de structurer leur soutien à ce mouvement qui, sous bien des aspects, met à l’épreuve les frontières et les fondements des politiques culturelles. Afin d’y voir plus clair et de nourrir la construction de ces nouveaux
programmes publics, l’Observatoire des politiques culturelles propose une note synthétique sur le sujet.

Toute manifestation, qu’elle soit portée par la Commune ou un acteur privé, est contrainte à des obligations relatives à la sécurité des publics, artistes, technicien.ne.s, autres salarié.e.s et bénévoles ainsi qu’à des obligations plus sociales qui ont trait, notamment, à la rémunération des artistes et aux conditions de travail des personnes qui les accompagnent. Cette fiche a pour vocation de vous donner des repères avant d’engager une action, en direct ou sous forme de soutien, en faveur de projets artistiques ou culturels.

La nuit est une question de politique publique qui impacte autant la question de la vie culturelle, du travail, de la mobilité, de l’éclairage urbain, du tourisme, etc. Quelles questions soulèvent les pratiques artistiques et culturelles nocturnes en termes de gestion des mobilités, d’ouverture des lieux artistiques et culturels ou de mise à disposition des espaces publics, d’organisation de l’offre culturelle mais aussi de demande de groupes sociaux divers ?

Récréatif, attractif, rassembleur… l’événement culturel occupe une place centrale dans la stratégie de distinction à laquelle se livrent les villes tant pour développer un tourisme culturel singulier aux retombées économiques certaines que pour rayonner autrement auprès d’un public local. Certains événements sont quasiment devenus des légendes et d’aucuns envient la magie qui s’opère en termes de métamorphose urbaine ou de participation du public. Comment analyser ce désir d’événement ?

Les droits culturels sont reconnus de longue date dans de multiples textes internationaux. Les voici intégrés dans notre législation (loi NOTRe et loi LCAP). Ils offrent de multiples horizons d’action pour approfondir et repenser les politiques publiques. Toutefois, l’adoption de cette notion dans la loi a fait l’objet de débats nourris au Sénat comme à l’Assemblée nationale et suscite des controverses parmi les professionnels de la culture. Quels sont les malentendus ou les craintes qu’elle soulève ?

Quartiers et districts culturels, villes et clusters créatifs, ces termes ont envahi le débat académique comme l’agenda des collectivités territoriales. De Bilbao à Glasgow, de Nantes à Leipzig, de Manchester à Rotterdam, nombreuses sont les villes qui ont assis leur développement sur la culture. Ce numéro propose d’explorer le concept de « Scène » comme fédérateur des différentes formes d’encastrement entre un territoire et les activités artistiques qui s’y développent.

Acteurs d’un nouveau genre, les géo-artistes ont le territoire et l’espace public comme scènes et les protocoles géographiques comme points communs. Dans cet entre-deux – entre art et territoire – s’inventent d’autres procédures qui participent à la fabrique de la ville et de l’urbanité. Qu’ils soient designers, scénographes, artistes, architectes, urbanistes… les géo-artistes font du contexte – humain, urbain, paysager – l’essence de leur démarche. En quoi questionnent-ils la dimension politique de l’espace public ?

À l’heure de la réforme territoriale, l’Inventaire est un exemple de compétence culturelle obligatoire et partagée entre État et Régions et un modèle de décentralisation réussie dont on peut s’inspirer. Ce numéro souligne la grande richesse de l’Inventaire, une ressource qui mérite d’être mieux appréciée et mieux valorisée. Elle peut nourrir autant une réflexion sur l’aménagement du territoire que le tourisme, l’urbanisme ou l’environnement paysager.

Qu’en sera-t-il alors de la clause générale de compétence, rétablie dans la loi MAPTAM pour les Départements et les Régions mais remise en débat au motif d’une clarification nécessaire des compétences des collectivités ? La culture continuera-t-elle de bénéficier de ce régime particulier qui permet de croiser les efforts de l’ensemble des pouvoirs locaux pour la culture ? Les auteurs de ce dossier proposent à cet égard différents exercices de prospective.