Une étude publiée par Terra Nova sur les « droits culturels » s’interrogeait l’année dernière sur la signification, pour les institutions culturelles, de ces nouveaux droits reconnus dans la loi française. La difficile mise en œuvre pratique de ces droits, dans une politique aux multiples objectifs multiples et ambitieux, y était particulièrement soulignée. Assumant la dimension critique et utopique de la proclamation des droits culturels, la présente contribution répond à Terra Nova en lançant à son tour de nouvelles propositions.

La création de l’Observatoire des publics et des pratiques de la culture vise à répondre à une demande croissante d’études de publics et de connaissances des pratiques dans tous les domaines de la culture (scientifique, artistique, numérique, historique, médiatique, sportive, d’entreprise, etc.).
La création de ce dispositif d’évaluation quantitatif, qualitatif, exploratoire et interdisciplinaire, construit et élaboré par des spécialistes du sujet (enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants, ingénieurs…), en lien avec la formation (par le biais de stages et d’approches par projet), répond à cette nécessité de connaître, décrire mais aussi évaluer autrement que par des mesures d’impact l’accessibilité aux arts et à la culture. En proposant d’allier la rigueur et l’exigence scientifiques à l’expertise professionnelle en termes de méthodologie d’enquête et d’analyse, l’Observatoire se situe à l’interface de la recherche scientifique et des mondes de la culture, privilégiant un travail collaboratif avec les partenaires, la production d’études ajustées et territorialisées.

À travers cet ouvrage, la Métropole a la volonté de contribuer à rendre accessible aux personnes en situation de handicap le plus grand nombre d’évènements. Il s’appuie pour cela sur un rappel des différents critères d’accessibilité, tout en proposant des exemples de solutions à mobiliser et des retours d’expérience pour agrandir le champ des possibles.

A travers la diffusion de ce guide, la Métropole s’est saisie de l’opportunité de jouer un rôle d’émulation en favorisant l’émergence de belles pratiques sur son territoire ; applicables à toute sortes d’événements, tels des festivals, marchés nocturnes, fêtes votives, fêtes de villages, concerts, cinémas de plein air, etc.

Dans le cadre du projet "Festivals en mouvement" des outils ont vu le jour suite aux différentes demandes et aux retours d'expériences. Parmi eux, Les Ficelles qui présente ici une démarche autour des mobilités durables.

Ces Ficelles sont dédiées à l'optimisation de votre page "Comment venir ?", conçue pour informer sur les solutions de mobilité durable.
Cette page joue un rôle crucial dans la réduction de l’impact
environnemental des déplacements des festivalier·es.
Elle doit s’accompagner d’un plan de communication 360° sur lesmobilités : réseaux sociaux, presse, communication print…

Un outil relationnel pour imaginer et piloter nos lieux culturels?

« Et si nous imaginions des “contrats de résonance” entre les lieux culturels, leurs partenaires et leurs territoires ? » C’est l’idée qui a surgi en 2021 à la fin d’un séminaire sur les droits culturels, organisé par la Direction générale de la création artistique (DGCA) au ministère de la Culture. Pascal Le Brun-Cordier a coconçu et coanimé trois éditions de cette formation, avec Anne-Claire Rocton et Mehdi Idir (inspectrice et inspecteur de la création – DGCA). Il revient sur la genèse et les caractéristiques de ce nouvel outil-méthode imaginé notamment pour les structures labellisées.

e Périscope - Scènes de Musiques Actuelles dévoile L'𝗘𝗧𝗨𝗗𝗘 𝗟𝗔𝗡𝗗𝗦𝗖𝗔𝗣𝗘 sur les déplacements des publics dans les salles de musiques actuelles.
Menée par Gwendolenn Sharp (The Green Room) avec la coordination de Pierre Dugelay et Garance Amieux, cette étude, basée sur les données de 𝟰𝟮 𝗹𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 et 𝟲𝟱𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘀, propose des pistes concrètes pour réduire l'empreinte carbone des événements live.

La présente étude répond à quatre objectifs :
Évaluer l’impact de la campagne de prévention des risques auditifs EAR WE ARE 2023 ;
Connaître les pratiques culturelles du public en matière d’écoute musicale et de sorties et leurs évolutions ;
Sonder les comportements de protection face aux risques auditifs, en vue d’adapter la campagne de prévention EAR WE ARE dans les années à venir ;
Partager publiquement les résultats aux acteur·rice⋅s de la culture et de la santé.