Le s rencontres, intitulées Sortir des schémas?, organisées par le réseau BOTOX(S) les 29 et 30 novembre à Nice, ont réuni 170 acteurs du secteur des arts visuels principalement issus de la région PACA. Ces journées d’échanges et préconisations étaient structurées autour de quatre grandes questions :
Quelle vie d’artiste? ; Comment mieux s’adresser à tous les publics ? ; Vers un territoire plus dynamique et structuré ? ; Quelle économie du secteur ?

A l’issue de ces ateliers, une séance de restitution plénière a permis de souligner les principaux enjeux pour penser un meilleur développement du secteur des arts visuels sur l’ensemble du territoire de la région Sud.

Si on ne peut parler d’art numérique proprement dit, la révolution numérique a bel et bien ébranlé le travail des artistes et la façon dont il est perçu.

Lorsqu’une nouveauté technique émerge, le champ des arts s’en saisit comme moyen de création. À la suite de la photographie, le numérique exemplifie à son tour cette tendance. Toutefois, si l’on parle couramment d’"art numérique", il ne faut pas y voir la tentative d’en faire un mouvement, ni même de délimiter par cette appellation un médium comparable à la peinture, la performance ou la photographie. Et pour cause : il existe à la fois de la peinture numérique, des performances utilisant des outils numériques et bien sûr de la photo numérique.

Depuis la parution en 2005 de la loi « Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », l’accessibilité est une ardente et permanente obligation. Les professionnels de la culture s’y sont engagés, notamment par la mise en conformité de leurs bâtiments. Pour certains, les agendas d’accessibilité programmée permettront de finaliser les travaux de mise aux normes. L’enjeu est maintenant de compléter ces mesures en favorisant le principe d’autonomie du visiteur dans son accès aux sites, aux espaces mais aussi aux contenus culturels qui lui sont proposés. Il s’agit de mettre en oeuvre une démarche inclusive fondée sur le principe d’accessibilité universelle. Pour atteindre cet objectif, l’engagement doit être global. Ainsi nos lieux de culture pourront remplir pleinement leur rôle de mixité et d’émancipation.