« Les photographies sont interdites » : voici l’indiction ou le pictogramme qui nous attend sagement au détour des espaces d’expositions permanents ou temporaires des musées et des autres institutions culturelles. Rangeons donc les appareils photos et smartphones que nous nous apprêtions à sortir pour saisir la beauté des œuvres : nous n’en ferons point et serons
ermement rappelés à l’ordre par les agents de surveillance.
« Photographes voyous et agents policiers », tel est le diptyque qui transparaît aujourd’hui dans les salles muséales. Pour autant, le visiteur-photographe mérite t-il un tel qualificatif alors qu’il ne connaît que rarement ses vrais droits photographiques à l’intérieur du musée ?
Aussi, il était nécessaire de pénétrer les arcanes du droit pour tenter de comprendre comment de telles restrictions pouvaient être justifiées par les musées.

Depuis l’enquête parue en 2008 sur les bureaux franciliens
et celle de 2010 de l’ONDA sur le rôle des bureaux de production au niveau européen aucune donnée n’a été repérée sur ce type de structures. 5 ans après la 1ère enquête, le paysage professionnel, artistique, économique
et social, a continué d’évoluer. Le sentiment des professionnels, mais aussi des pouvoirs publics, d’une augmentation du nombre de ces structures que l’on peut appeler «intermédiaires» ou «périphériques» et de leur
diversité de profil, n’était étayé par aucune donnée objective. Il semblait donc pertinent de pallier cette absence.
La Nacre s’est engagée, avec le groupe rhônalpin comme comité de pilotage, à lancer une enquête nationale. L’objectif de ce travail est de mieux cerner ces structures, leur périmètre d’activités, leurs modes de
fonctionnement, de pointer leurs difficultés et d’en tirer une photographie des bureaux d’accompagnement français.
Plusieurs champs sont étudiés :
• la structuration ;
• l’emploi ;
• le budget ;
• la nature de l’activité ;
• les perspectives.

Une création sonore « photographique » comme une invitation à prendre le temps, d’être à l’écoute de celles et ceux qui vivent le programme Entre les images et qui l’accompagne au quotidien.À travers les témoignages de participant•es aux ateliers, de photographes intervenant•es, cet épisode croise les réactions et analyses d’une historienne de l’art et chercheuse universitaire : Raphaële Bertho ; et d’un acteur de terrain : Fred Boucher, directeur de Diaphane, pôle de photographie en Hauts-de-France et co-président du réseau Diagonal.Un retour sur une expérience collective et un temps de réflexion sur ce qui est entrepris grâce à la photographie, sur la place de l’éducation à et par l’image dans notre société, et ses enjeux d’hier, d‘aujourd’hui et de demain.