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L’appellation usuelle de lieux intermédiaires recouvre en France une multiplicité d’espaces-projets à forte dimension artistique, initiés par des acteurs de la société civile et qui poursuivent des buts premiers autres que lucratifs, sans pour autant relever des institutions culturelles. Leur place essentielle – quoique encore insuffisamment reconnue au titre du développement culturel – appelle à une identification plus précise de ce qu’ils sont. La présente étude vise à préciser, à partir d’un ensemble de ces lieux, ce qui simultanément rapproche et distingue ces espaces-projets de la dynamique actuellement fortement valorisée des tiers-lieux.
Le corpus de travail est constitué par quelque deux cents sites Internet de lieux culturels, signataires de la charte de la Coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants. Son étude fait apparaître deux types de résultats. Le premier permet de préciser la morphologie spécifique de cet ensemble de lieux, néanmoins traversé par des différences notables quant à la manière que chacun a de présenter, qualifier et décliner son projet, ses enjeux et la manière de les mettre en œuvre. Le second type de résultats permet d’esquisser une sorte de matrice identitaire générique pour ces lieux, pourtant à chaque fois singuliers. La prégnance de l’enjeu artistique et de la question esthétique qui lui est sous-jacente, aussi bien que la question des relations avec les populations du territoire de proximité ordonnent ainsi largement l’identité collective de ces lieux.
L’appellation usuelle de lieux intermédiaires recouvre en France une multiplicité d’espaces-projets à forte dimension artistique, initiés par des acteurs de la société civile et qui poursuivent des buts premiers autres que lucratifs, sans pour autant relever des institutions culturelles. Leur place essentielle – quoique encore insuffisamment reconnue au titre du développement culturel – appelle à une identification plus précise de ce qu’ils ...
#Tiers-lieux (généralités)
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Le monde de l’art et la logique économique sont-ils conciliables ? Pour Philippe Henry, chercheur en socio-économie de la culture, cela ne fait aucun doute ! Envisageant chaque réalité dans sa complexité paradoxale, il aborde aussi bien la question de la coopération/singularisation que celle des droits culturels comme porteurs de belle diversité et de lourds conflits. Entretien.
#Entrepreunariat culturel (généralités)
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Dans une économie de la culture largement dominée par le modèle de l’intervention publique, l’entrepreneuriat a longtemps été vécu comme une incongruité, voire un dévoiement de l’activité créatrice. Devenu aujourd’hui réalité tant dans le discours que dans les faits, il continue de susciter la controverse. L’artiste, l’acteur culturel, est-il un entrepreneur ? Doit-il considérer l’entreprise comme un objectif ou un outil ? L’entrepreneuriat culturel relève-t-il du champ du libéralisme économique ou de l’économie sociale et solidaire ?
Dans une économie de la culture largement dominée par le modèle de l’intervention publique, l’entrepreneuriat a longtemps été vécu comme une incongruité, voire un dévoiement de l’activité créatrice. Devenu aujourd’hui réalité tant dans le discours que dans les faits, il continue de susciter la controverse. L’artiste, l’acteur culturel, est-il un entrepreneur ? Doit-il considérer l’entreprise comme un objectif ou un outil ? L’entrepreneuriat ...
#Entrepreunariat culturel (généralités)